Si il reste encore une chose sur laquelle l'homme n'a aucune maîtrise c'est bien la météo ! Elle alimente nos discussions quotidiennes en demeurant le sujet number one des conversations du monde entier, elle influence nos journées, nos choix vestimentaires et même notre moral.
Mais quand elle est l’élément-clé sur lequel repose la réussite d’un shooting photo prévu qui plus est en plein mois de novembre, il faut posséder le sang-froid d’une grenouille ou s’appeler Laurent Cabrol pour gérer le stress engendré par le caractère complexe et capricieux des systèmes dépressionnaires ou des hautes pressions barométriques.
Nous avons donc passé la semaine précédant la date, scotchés sur tous les sites météo du net, comme des bookmakers compulsifs sur un Tiercé magazine, pour tenter de faire nos pronostics et parier sur l’issue de ce shooting.
Commandé par Somfy Projets pour illustrer la gestion de la lumière naturelle dans les bâtiments non-résidentiels, ce reportage dépendait donc entièrement du beau temps puisque les prises de vue réalisées en intérieur devaient mettre en scène la lumière du soleil filtrant en ombres projetées à travers les stores vénitiens extérieurs, gérés par un système de capteurs et de centrale météo automatisés.
Prévu sur 2 jours, avec une équipe de pros composée d’un directeur artistique (@Pepper studio), d’un photographe et son assistant, de styliste, coiffeuse, maquilleuse, sans oublier les acteurs castés des semaines avant + réquisition de 2 étages dont celui de la direction, la pression était, comment dire… palpable.
Mais on le sait, les acteurs sont capricieux et Monsieur Soleil n’a évidemment pas failli à la règle en décidant au dernier moment de rester couché sous sa couette épaisse de strato-cumulus prétextant un salaire trop bas par rapport à sa prestation…
Heureusement, notre photographe Fred Bourcier n'étant pas tombé de la dernière pluie et connaissant bien la star, avait anticipé et pris ses dispositions avec un plan B imparable : un soleil artificiel.